Front de Gauche et communistes : paroles de militants

Jean-Pierre Maginot, secrétaire de la section ajaccienne PCF; Pierre-Ange MuselliI, secrétaire départemental du mouvement de la jeunesse communiste en Corse-du-Sud; Paul Larnaud, militant de la jeunesse communiste ©France 3 Corse ViaStella

Rencontre avec des militants de gauche à Ajaccio. Division des partis, montée du Front National, Pierre Ange Muselli et Paul Larnaud, militants communistes de 22 ans, livrent leurs espoirs et inquiétudes, à 50 jours du premier tour de l’élection présidentielle. 

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Pierre Ange Muselli est rentré à la Jeunesse Communiste, à tout juste 18 ans, pour les présidentielles de 2012. Un quinquennat plus tard, le jeune homme est devenu secrétaire départemental du mouvement de la jeunesse communiste en Corse-du-Sud.

"Militant de terrain", Pierre Ange Muselli travaille en intérim pour une compagnie maritime. Pour le reste, il passe son temps à convaincre, avec comme préoccupation première, la montée du Front National, qui grignote l’électorat de gauche dans les couches populaires.

On cherche à leur expliquer que rien n’est bon dans un vote pour le Front national, que ça n’apportera que de la division.

Jean-Luc Mélenchon d'un côté, Benoit Hamon de l'autre, la gauche part une nouvelle fois divisée.

"Ce sont deux partis qui ne veulent pas s’entendre, qui disent ne pas pouvoir s’entendre, mais je pense que l’on peut se retrouver sur certaines questions", veut encore y croire Paul Larnaud, militant communiste de 22 ans.

Pour lui, comme pour Pierre Ange Muselli, le désintérêt et la résignation politique des français ont aussi leur part de responsabilité dans la médiocrité de la campagne présidentielle.

Les gens disent, c’est tous les mêmes, ça changera rien, mais ce n’est pas vrai.

"Il faudrait que les jeunes soient plus politisés, qu’ils arrivent plus facilement à réfléchir à la politique, qu’on leur enseigne, qu’on leur explique comment elle se construit et surtout quel impact elle a dans leur vie."

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