Dimanche 19 août, à 21 heures, à l'église Saint-Antoine à Afa, est proposé un concert des plus grands airs de l'opéra français. Quatre artistes insulaires y sont réunis.
De l'église d'Afa, s'élève une voix lyrique renversante. C'est l'heure de l'ultime répétition pour des chanteurs d'airs d'opéra français.
Sandra et Claude s’exercent au duo de Rozenn et Margarett, extrait de l'opéra du Roy d'Ys. Deux sœurs sont amoureuses du même homme.
Antoine Maestracci, le baryton, manque à l'appel. Mais dimanche, ils seront un trio, accompagnés par leur pianiste. « Une voix lyrique peut passer au-dessus d’un orchestre de 100 musiciens. La puissance d’une voix lyrique est exceptionnelle. Le cliché de la soprano qui éclate un verre, c’est réel. Il y a une puissance exceptionnelle et les gens restent interloqués et ça va droit au cœur », explique Martine De Barros, pianiste.
« C’est salvateur »
Pour incarner les plus grandes figures de ces musiques romantiques du 19e siècle. Les personnalités ont du s'accorder. Grâce à une centaine d'heures de travail et de multiples répétitions en groupe. « C’est compliqué, mais après, c’est libérateur. Quand on arrive à exprimer les sentiments de l’air ou de la musique, c’est salvateur », livre Claude Gabriel Regis, soprano.
Dimanche à 21 heures, à l'église d'Afa, sera l'occasion de découvrir ou redécouvrir ces airs familiers d'opéra français.