Corse-du-Sud : après les démissions en série, quel avenir pour la CCI ?

Paul Marcaggi, vice-président non démissionnaire de la C.C.I. de Corse-du-Sud ©France 3 Corse ViaStella

Après les démissions en série de mercredi 22 mars, quel est l’avenir pour la Chambre de Commerce et d'Industrie (CCI) de Corse-du-Sud ?  Aujourd'hui la décision appartient au préfet de Corse.

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En dépit du séisme de la semaine dernière, les affaires courantes de la CCI suivent leur cours avec les non-démissionnaires.

« Pour l’instant, tout le monde fait partie de la Chambre. Nous sommes 40 élus et nous sommes détachés à des commissions spécifiques. Donc nous travaillons sur tous les sujets et nous n’arrêtons pas », explique Paul Marcaggi, vice-président non-démissionnaire de la CCI de Corse-du-Sud.

Mercredi 22 mars, le président Jean-André Miniconi démissionne avec 17 autres élus (un chiffre qui pourrait évoluer à la baisse). C'est le préfet, autorité de tutelle, qui doit décider dans un délai de 30 jours de l'avenir de la Chambre de Commerce et d’Industrie. Trois scénarios sont possibles.

• Le préfet peut accepter les démissions. La CCI continue alors de fonctionner avec les non-démissionnaires.
 
• Le préfet convoque de nouvelles élections.

• Le préfet demande une mise sous tutelle renforcée.


Depuis plus de dix ans, la gestion de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Corse-du-Sud ressemble à un roman noir : un président emprisonné (Raymond Ceccaldi), un autre assassiné (Jacques Nacer), puis deux démissions successives de la présidence (Nathalie Carlotti et Jean-André Miniconi).

L'État peut ainsi exercer son rôle de contrôle. En 2007, un rapport Tracfin, l'organisme chargé de la lutte anti-blanchiment d’argent du ministère des Finances, déclenche l'enquête pour détournements de fonds publics à la société de sécurité Société Méditerranéenne de Sécurité (SMS).

En 2013, après l'assassinat du président Jacques Nacer, un rapport de l'Inspection Générale des Finances pointe des dépenses de fonctionnement excessives.

Deux ans plus tard, le préfet de Corse n'approuve pas les comptes présentés par la CCI. L'État brandit la menace de la mise sous tutelle renforcée. Elle ne sera jamais mise en place. Le dernier président était parvenu à redresser la situation.

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