Le parti d'union Femu a Corsica du président du Conseil exécutif de Corse Gilles Simeoni a été officiellement créé dimanche à Corte après plus d'un an de tractations assombries par la sécession jeudi d'une de ses composantes, le PNC de Jean-Christophe Angelini.

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À la fin du mois de juillet 2017, les trois partis autonomistes corses qui constituaient initialement Femu a Corsica -- Inseme (de M. Simeoni), À chjama naziunale et le Partitu di a Naziona Corsa (PNC)-- s'étaient réunis à Corte pour "constituer un grand parti de gouvernement" en vue des élections territoriales de décembre.

Mais jeudi, le PNC de Jean-Christophe Angelini a décidé de créer son propre groupe à l'Assemblée de Corse.
           
"Ils n'étaient sans doute par mûrs pour respecter les engagements pris. Ils ont choisi de descendre du train, mais le train ne peut pas s'arrêter en marche. La porte est toujours ouverte s'ils souhaitent revenir", a commenté le président du Conseil exécutif, Gilles Simeoni.

"On a créé un outil pour que les adhérents puissent se réapproprier la destinée du parti. Cet outil va également nous permettre d'accompagner la majorité territoriale en faisant des propositions", a expliqué pour sa part le député nationaliste Jean-Félix Acquaviva, élu secrétaire national de Femu a Corsica.
 


Jean-Christophe Angelini, membre de l'exécutif, désormais sous l'étiquette PNC, s'est défendu de vouloir mettre en péril le nouveau parti estimant que la création de son groupe à l'Assemblée de Corse était "de nature à revivifier la majorité dans un moment délicat pour elle".

"Vouloir l'encapsuler à des fins de domination sans partage n'est pas du tout une bonne politique. Mais je reste fidèle à la majorité. Ce n'est pas une scission mais un redéploiement", a-t-il estimé.
 

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