Élections municipales : à Sarrola-Carcopino l’alliance entre Femu a Corsica et le maire sortant n’est plus

À Sarrola-Carcopino, un contrat de mandature devait unir Femu a Corsica et le maire sortant, Alexandre Sarrola. Une alliance qui a suscité la polémique sur les réseaux sociaux et qui a finalement été annulée. 

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

L’alliance entre Femu a Corsica et le maire sortant de Sarrola-Carcopino n’a pas résisté à la polémique. Marie-Hélène Casanova-Servas, conseillère territoriale et municipale, qui devait incarner le lien entre le parti nationaliste et Alexandre Sarrola, a renoncé. 

Ce lien avait pris la forme d’un contrat de mandature. « Il nous a paru important de rester sur nos fondamentaux et de dire que les garanties n’étaient pas réunies et de renoncer à la démarche, même si nous persistons à dire que le contrat de mandature proposé reste le socle sur lequel il faudrait travailler pour avancer vers un modèle approprié », explique Marie-Hélène Casanova-Servas. 

 



Le document avait été signé par des représentants de Femu a Corsica et Alexandre Sarrola, désormais candidat. Il se dit très étonné par l’annonce de ce retrait. « C’est une décision soudaine prise par les instances, pour des raisons qui nous échappent. Pendant ces six années, nous avons travaillé avec Marie-Hélène de façon très constructive sur tous les dossiers. Il était question de l’intégrer à ma majorité, mon exécutif », souligne-t-il. 
 

Fondamentaux du camp nationaliste


Ce contrat de mandature faisait état de l’élaboration d’un plan local d’urbanisme, évoquait la lutte contre la spéculation immobilière ou encore de la maîtrise de l’urbanisme. Des fondamentaux du camp nationaliste qui ont créé la polémique sur les réseaux sociaux

Dans un communiqué de presse publié sur Twitter, Core in Fronte, autre parti nationaliste, écrit notamment : « Sarrola-Carcopino est, aujourd’hui un contre-exemple du développement économique que nous voulons pour la Corse de demain. […] La politique de l’accointance, voire du copinage, témoigne ici, de la volonté de certains nationalistes de mettre en œuvre une démarche post nationaliste des idées politiques. »

 

À Sarrola-Carcopino, le candidat de l’opposition, François Casasoprana, qualifie ce retrait de Femu a Corsica de logique. Sur sa liste sans étiquette, figure plusieurs militants nationalistes. Mais une autre question se pose dorénavant : quelle position prendront les militants et le parti Femu a Corsica dans cette commune ?

 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information