Faute de moyens, certaines plages ne seront plus surveillées en septembre

Certaines communes font le choix de fermer les postes de surveillance de leurs plages. En cause : le manque d’argent et la rentrée universitaire.

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Il est 11 heures sur la plage de Sagone. Les nageurs-sauveteurs commencent leur journée. Ils seront en poste jusqu’à 18h30 pour assurer la sécurité des baigneurs sur cette plage réputée dangereuse.

Des 37 postes de secours installés sur les côtes corses, celui de Sagone est l’un des seuls à rester ouvert au-delà du 31 août. Il restera d’ailleurs ouvert jusqu’au 17 septembre inclus.

Intervenants : Robin Granier, sauveteur ; Marc Leca, direction des Sports de la ville d'Ajaccio. Reportage : MARCHIANI Jean-André ; LUCIANI Lionel ; LAMETA Dominique


« C’est une plage qui est quand même assez dangereuse et fréquentée, même si la grosse partie de la saison est du 14 juillet au 15 août, il reste encore des gens. La population qui vient en septembre est un peu plus âgée, donc c’est encore important d’être ici », explique Robin Granier, sauveteur. 

Mais toutes les communes de Corse ne font pas ce choix. À Ajaccio, la surveillance des plages a commencé le 1er juillet et se terminera le 3 septembre prochain. Sur la commune, 7 postes de secours sont en place sur 34 kilomètres de côtes. 35 nageurs-sauveteurs y travaillent.

« Les compagnies républicaines de sécurité se sont désengagées »


Dans ces conditions, pour la municipalité, il est difficile de poursuivre la surveillance au-delà des mots de juillet et d’août. « Depuis le désengagement de l’État et la décentralisation, les compagnies républicaines de sécurité se sont progressivement désengagées de ces responsabilités.

Les maires ont été dans l’obligation de pallier à cette absence et le recrutement des nageurs sauveteurs, qui sont souvent des étudiants, et qui reprennent un cursus universitaire à cette période de l’année
», précise Marc Leca, direction des Sports de la ville d'Ajaccio

Cet été, la surveillance des plages a coûté  40 000 euros à la commune de Coggia et environ 500 000 euros  à celle d’Ajaccio.


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