Jeudi 23 mai, des professionnels du littoral ont dénoncé, à Porticcio, deux poids deux mesures dans l'occupation du domaine public maritime : d'une part des structures non-démontables, de l'autre les refus des services de l’État de renouveler des demandes d'autorisation d'occupation temporaire
Nouvelle mobilisation des collectifs de professionnels du littoral. Ce jeudi 23 mai, une vingtaine de personnes s’est rassemblée sur les pontons privés de l’hôtel Sofitel et de la famille Dassault situé quelques mètres plus loin, à Porticcio, sur la rive sud d’Ajaccio.
Ces professionnels dénoncent deux poids deux mesures dans l'occupation du domaine public maritime : d'une part ces structures non-démontables qui avancent plus de 40 mètres dans la mer, de l'autre les nombreux refus des services de l’État de renouveler des demandes d'autorisation d'occupation temporaire (AOT) des paillotistes et hôteliers.
Remonter des installations sans AOT
Ainsi, les professionnels présents ont annoncé vouloir remonter une partie de leurs installations provisoires dès ce week-end, malgré l’absence d’AOT. Dans un communiqué, les protestataires affirment que la préfecture "a accordé une AOT de 2 700 mètres carrés dont 400 matelas et parasols au Clubmed."
Cette année, 86 demandes d'AOT ont été rejetées par les services de l'État. Elles concernent principalement l’installation de matelas par des paillotes et des hôtels de bord de mer. Des installations considérées non-conformes par les services de l’État.