Corsica Libera, le parti indépendantiste de Jean-Guy Talamoni, président de l'Assemblée de Corse, a dénoncé jeudi la "répression" visant son secrétaire national Charles Pieri qui sera jugé pour avoir diffusé sur Facebook un message injurieux pour la veuve du préfet Erignac.
"Corsica Libera s'insurge contre la mise en examen et le renvoi devant les tribunaux le 4 septembre de son secrétaire national Charles Pieri", explique le parti indépendantiste dans un communiqué, en dénonçant "une affaire d'Etat".
Regrettant "une différence de traitement" visant à "porter atteinte à l'homme, au militant politique et à travers lui à tous les militants de Corsica Libera", le texte souligne que "des milliers de posts injurieux, racistes, idiots ou malveillants garnissent chaque jour les réseaux sociaux", mais seul Charles Pieri est poursuivi "pour une simple publication Facebook à propos de laquelle il n'a encore rien déclaré à ce jour".
Exigeant l'arrêt des poursuites à l'encontre de l'ex-leader du FLNC, le parti dénonce une "énième tentative de déstabilisation de la majorité territoriale", assurant que "cette opérette médiatico-politique fera long feu".
Charles Pieri, brièvement placé en garde à vue mercredi, sera jugé à Bastia le 4 septembre pour injure publique, après la diffusion sur Facebook d'un message injurieux pour la veuve du préfet Erignac.