Dans une lettre ouverte, datée du mardi 5 février, l’association de défense de l’environnement U Levante réclame au conseil exécutif de Corse l’établissement d'un quota quant à la fréquentation touristique de la réserve de Scandola.
Une « situation particulièrement grave et alarmante ». C’est en ces termes que l’association de défense de l’environnement U Levante décrit l’état de la réserve naturelle de Scandola dans une lettre ouverte au conseil exécutif de Corse datée du mardi 5 février.
Une demande : l’établissement d’un numerus clausus sur la fréquentation touristique de la zone. Le but : préserver la faune et la flore de la réserve naturelle, inscrite sur la liste des biens naturels du patrimoine mondial de l’Unesco.
« Inadmissibles »
Une demande qui s’appuie notamment sur un rapport d’expert du Conseil de l’Europe publié en juillet dernier. Ce dernier souligne notamment une dégradation et une érosion par les activités en période estivale depuis 2006, des menaces environnementales liées au mouillage durant la saison estivale ou encore une surfréquentation.
Sur ce dernier point, l’expert précise : « La fréquentation incontrôlée de la réserve par les visiteurs de tous bords et la forte pression sur le milieu sont inadmissibles et incompatibles avec les objectifs de la création de la Réserve naturelle de Scandola et avec les termes de référence du Diplôme européen. »
Pour U Levante, « l’heure est aux décisions. […] Vous pouvez arrêter le processus de destruction en marche », alerte l’association.
Une lettre disponible en intégralité sur son site.