Résine de cannabis, téléphone... Deux personnes jugées devant le tribunal correctionnel pour avoir projeté des colis à l'intérieur de la maison d'arrêt d'Ajaccio

Deux personnes comparaissent ce vendredi 18 juillet devant le tribunal correctionnel d'Ajaccio pour avoir projeté des produits par-dessus les murs de la prison. Une enquête avait dans ce cadre été ouverte par le parquet il y a quelques semaines, des suites d'une intensification du phénomène.

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Comment empêcher les projections de différents objets ou stupéfiants au sein de la maison d'arrêt d'Ajaccio ?

Depuis plusieurs semaines, les personnels de la prison notent une intensification des envois de divers colis - principalement de la résine de cannabis et des téléphones portables - à l'intérieur de l'établissement par des personnes postées à l'extérieur.

Informé des faits, le parquet d'Ajaccio explique avoir dans ce cadre sollicité la mise en oeuvre d'une surveillance, et ouvert une enquête judiciaire visant à identifier ces "projeteurs". Enquête qui a mené à l'interpellation, le 15 juillet, de quatre individus "auteurs ou complices de ces projections ou remises illicites à détenus", détaille le procureur de la République d'Ajaccio, Nicolas Septe.

"Deux individus, dont l’un d’eux a été incarcéré [mercredi 17 juillet ] après sa présentation devant le procureur, comparaitront ce vendredi devant le tribunal pour être jugé en comparution immédiate", précise-t-il.

Jusqu'à un an de prison et 15.000 euros d'amende

Pour rappel, les projections, en raison des dangers qu'elles peuvent engendrer, sont interdites par la loi et punies d'une peine pouvant aller jusqu'à un an d'emprisonnement et 15.000 euros d'amende.

Plus largement, continue le parquet, ces envois illicites "contribuent à rendre plus difficile la gestion de la détention par le personnel pénitentiaire ainsi que les risques de bagarres entre codétenus au sein de l’établissement, surtout en cette période estivale où la chaleur est importante."

"Des surveillances continueront à être mises en place par les services de police autour de la maison d’arrêt autant que nécessaire et jusqu’à cessation du phénomène", prévient, en guise de conclusion, le procureur d'Ajaccio.

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