La compagnie du "Théâtre du partage" est en représentation ce soir au Théâtre de Verdure à Sartène. Elle propose des interprétations de textes sacrés et s’interroge sur la spiritualité.
La quête de spiritualité est au cœur de la démarche du Théâtre du Partage. La compagnie Corse emmenée par Francescu Raffaelli propose son interprétation de textes sacrés à travers ses spectacles. Les comédiens se produisent souvent en plein air, sur les places ou dans les églises.
Car pour Francescu Rafaelli, l’église est une scène : « Il y a une scénographie, il y a qqch de l’ordre du spectacle dans une église. Louis Jouvet disait qu’il entrait dans son théâtre comme on entre dans une église, c’est-à-dire avec beaucoup de respect. »
Intervenants : Francescu Raffaelli, comédien et metteur en scène / Coraldine Zaïna, comédienne.
Reportage : Delphine Leoni, Wilfried Redonnet.
Mardi soir, ils ont interprété, L’ecclésiaste, livre de la bible hébraïque datant de deux siècles avant J.C., à l’église Sainte-Marie de Sartène.
Mercredi soir, c’est au théâtre de Verdure, que la compagnie du Théâtre du partage interprètera un autre texte marqué par la spiritualité : Le prophète, une pièce de Khalil Gjibran. Ici, la parole prophétique devient un dialogue entre deux êtres qui s’aiment : « Les interrogations de la femme nourrissent toujours la conscience de l’homme et inversement. », explique Francescu Raffaelli.
La compagnie du Partage joue le Prophète depuis sa création lors du OFF du Festival d’Avignon il y a 8 ans. Car les textes spirituels ont cette force : leur message traverse les époques, et les générations, hors du temps.
