À l'initiative de la gauche unie dans la Nupes, une marche contre la vie chère et l'inaction climatique a été organisée dimanche 16 octobre. Un rassemblement soutenu par les représentants corses des différents partis de gauche.
L'union des partis de gauche. Ce dimanche 16 octobre, la Nupes a organisé, à Paris, une marche contre la vie chère et l'inaction climatique.
Le cortège a démarré Place de la Nation et a pris la direction de la Bastille. Au début de la manifestation, Jean-Luc Mélenchon, chef de file de La France Insoumise, a estimé qu'Emmanuel Macron était "en bout de course". Pour le leader des "insoumis", Elisabeth Borne va "aggraver la crise", dimanche soir, en annonçant le recours au 49.3. En tête de cortège, aux côtés du leader de LFI, Annie Ernaux, prix Nobel de littérature.
"Des salaires de 20 % inférieurs au continent"
Une action à laquelle les représentants insulaires des différents partis de gauche ont apporté leur soutien.
"En Corse, dans le privé, on a quand même des salaires de 20 % inférieur au continent, cumulés à une vie assez chère. La spéculation immobilière fait également des ravages ici, on subit les conséquences avec des salaires inférieurs. Ces conséquences sont forcément supérieures à celle du continent et il faut se réunir, se battre, pour que chacun puisse vivre dignement", explique Robin de Mari, militant et ex-candidat LFI aux législatives en Corse.
Cinq revendications
Dans le cortège, cinq espaces de revendications : retraite à 60 ans et augmentation des salaires, allocation autonomie de 1 100 euros pour les jeunes, blocage des prix, taxation des superprofits et bifurcation écologique.
Cette marche survient à la fois en pleine grève dans les raffineries de TotalEnergies - ce qui entraîne des pénuries de carburant - et à l'approche d'une nouvelle journée de mobilisation interprofessionnelle prévue mardi par la CGT, avec FO, Solidaires, FSU ainsi que des mouvements de jeunesse.
Selon les organisateurs, cette manifestation a rassemblé 140.000 personnes, 30.000 selon les autorités.