Le RINA, le Registre Naval Italien est accusé par la justice italienne d'avoir établi des certificats de navigation non-conformes, dont trois pour la Corsica Ferries qui assure des liaisons notamment avec la Corse. La compagnie a indiqué mardi ne disposer "d’aucune information officielle".
L’affaire a émergé en Mai 2013. Dans la nuit du 7 au 8 mai 2013, un porte-conteneurs, le Jolly Nero, de la compagnie Messina, long de 200 mètres, rate sa manœuvre et heurte de plein fouet la tour de contrôle du port dans le port de Gênes. Bilan neuf morts.
Le procès qui se déroule actuellement en Italie met en cause des dirigeants de la compagnie maritime et des inspecteurs du RINA, qui auraient été un peu "légers" dans la délivrance de certificats de sécurité.
Selon le quotidien italien « Il Secolo », le parquet de Gênes en élargissant son enquête, aurait alors constaté d’autres irrégularités.
Trois navires de la Corsica Ferries concernés
Des certificats de sécurité délivrés pour trois navires de la Corsica Ferries seraient également non-conformes. Ils auraient même été "truqués", selon le substitut du procureur, Walter Cotugno.Selon lui, les trois Mega Express concernés ne répondraient pas "aux critères minimum" de sécurité.
"Aucune information officielle"
La Corsica Ferries a réagi mardi dans un communiqué, indiquant ne disposer "d’aucune information officielle de la part du parquet de Gênes ni de celle de RINA. (...)""Tous nos navires répondent aux exigences des standards internationaux de sécurité, aux vérifications et contrôles des états italiens et français", se défend la compagnie.
"Pour Forship - Corsica Ferries, la sécurité de ses passagers et de son personnel navigant, a toujours été la première des priorités".
