Le PNC (Partitu di a Nazione Corsa) a réuni dimanche ses militants pour une dernière assemblée générale entérinant la mise en sommeil du parti et sa fusion avec les autres composantes nationalistes de Femu a Corsica.
Le rideau est tombé après quinze années sur le PNC. Pour le leader du parti, Jean-Christophe Angelini, s’est désormais l’union des nationalistes en vue des élections territoriales qui prévaut, même si quelques dissensions subsistes (vidéo).
Le paysage nationaliste corse se simplifie du même coup. Avec A Chjama et Inseme per a Corsica (le mouvement autonomiste de Gilles Simeoni), le PNC va fonder Femu a Corsica et rejoindre les indépendantistes de Corsica Libera pour une liste unie aux territoriales.
Les indépendantistes du Rinnovu n'ont pas été intégrés à la démarche. Non représentés à l'Assemblée de Corse, ils présenteront en décembre une liste étendue, menée par Paul-Felix Benedetti et Jean-Batti Arena.
Le congrès constitutif de Femu a Corsica aura lieu le 15 octobre. D’ici là les tractations vont bon train pour s’accorder sur la position de chacun dans la liste des territoriales, Pè a Corsica.
Seule certitude, elle sera conduite par Gilles Simeoni, président du Conseil exécutif de la Collectivité. Jean Guy Talamoni, actuel président de l’Assemblée de Corse, figurera en cinquième position.
Dans leur programme en dix points, l'un des objectifs des nationalistes est d'"obtenir dans les trois ans un statut d'autonomie" et de "le mettre en oeuvre en dix ans".