Les dépistages par tests salivaires de la Covid-19 en milieu scolaire ont débuté la semaine dernière en France. En Corse, ils commenceront à partir du jeudi 4 mars avec des écoles pilote.
Un crachat dans un gobelet pour se faire dépister de la Covid-19 plutôt que des écouvillons tout au fond du nez.
Depuis le 22 février, les tests salivaires ont fait leur apparition dans les écoles, collèges et lycées. D'abord les établissements scolaires de la zone A, première à reprendre les cours après les vacances d'hiver. Ce lundi 1er mars, c'est au tour de la zone B de s'y lancer. Pour les établissements corses, qui rouvrent également leur portes, la campagne de dépistage ne commencera néanmoins pas avant encore quelques jours.
Déploiement du dispositif le 9 mars en Corse
Le dispositif ne sera ainsi pleinement déployé sur le territoire insulaire qu'à partir du 9 mars. Plusieurs campagnes de tests seront cependant menées à partir du jeudi 4 janvier dans des classes pilotes. Ces dernières ont déjà été "ciblées" et doivent désormais être "validées", indique le rectorat .
Julie Benetti, rectrice de l'Académie de Corse, expliquait dans un entretien accordé à France 3 Corse Via Stella le 26 février dernier que l'opération est menée en partenariat entre l’Académie de Corse, l’ARS, les laboratoires de biologie médicale insulaires.
Avantage non-négligeable des tests salivaires : ils sont moins invasifs. Les autorités sanitaires espèrent ainsi récolter une plus grande adhésion à cette campagne de test, basée "sur le volontariat le consentement des parents dès lors qu'il s'agit d'enfants mineurs".
Le résultat des tests est transmis dans les 24 heures après leur réalisation, une fois l'échantillon analysé en laboratoire.
Prélévements réalisés par des médecins et infirmiers scolaires
Précision importante de la rectrice, si les personnels éducatifs corses seront "invités à participer à ces tests de manière à contrôler au mieux possible la circulation du virus", ils ne seront pas en charge des prélèvements, qui seront réalisés par les médecins et personnels de santé scolaires. Un point qui soulevait justement de nombreuses inquiétudes de la part des syndicats du corps enseignant.
À échelle nationale, le ministre de l'Ẻducation, Jean-Michel Blanquer, a promis un dépistage massif : 300.000 tests salivaires hebdomadaires réalisés à l'école. Un objectif récemment réévalué à la hausse : jusqu'à peu, l'Ẻducation nationale misait sur 200.000 tests salivaires par semaine d'ici la mi-mars.