Des avocats de membres présumés de la bande dite du "Petit Bar" demandent l'annulation d'une partie de la procédure de l'enquête portant sur les finances de l'organisation criminelle. Dix personnes sont mises en examen dans ce dossier.
La chambre d'instruction de la cour d'appel d'Aix en Provence examine, ce lundi 8 novembre, les demandes des avocats de membres présumés de la bande dite du "Petit Bar" d'annuler certaines sonorisations dans l'enquête portant sur les finances de la bande criminelle.
Ainsi, entre 2017 et 2019, l'appartement parisien de Jacques Santoni, présenté comme le chef du "Petit Bar", aurait été sonorisé, d'après eux, en dehors du cadre légal puisque installé dans le cadre d'une autre enquête. Impossible donc, selon les avocats, d'utiliser ces enregistrements dans le dossier actuel.
10 personnes sont actuellement mises en examen dans l'enquête sur le volet financier de l'organisation criminelle. En tout, 48 millions d'euros d'investissements suspects sont étudiés par la Justice.