Entre le 2 et le 6 avril, six personnes ont été déférées devant un magistrat instructeur de la juridiction interrégionale spécialisée de Marseille. Elles ont notamment été mises en examen pour blanchiment aggravé, blanchiment de fraude fiscale, blanchiment de trafic de stupéfiants.
Seconde vague d'interpellation dans le cadre de l'enquête sur le financement de la bande dite du "Petit Bar". Entre le 2 et le 6 avril, six personnes ont été déférées devant un magistrat instructeur de la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Marseille puis mises en examen pour : blanchiment aggravé, blanchiment de fraude fiscale, blanchiment de trafic de stupéfiants, association de malfaiteurs en vue de commettre un délit puni de 10 ans et non-justification de ressource pour une d'entre elles.
Sur les six personnes présentées, trois ont été placées sous contrôle judiciaire et trois ont été placées sous mandat de dépôt. Selon le procureur de la République de Marseille, Dominique Laurens, les "faits auraient été commis entre le 1er janvier 2018 et le 28 septembre 2020 en Corse-du-Sud, en Ile-de-France, à Hong-Kong, Singapour, en Suisse, au Luxembourg et au Panama."
48 millions d'euros d'investissements suspects
Après les piliers de la bande, dont la plupart sont en cavale, après les relais financiers sur le continent et à l'étranger la justice s'intéresse cette fois aux intermédiaires. Cette large opération a commencé en septembre dernier, avec des perquisitions et des arrestations ratées.
En janvier, une vingtaine de personnes ont été interpellées dans ce dossier portant sur 48 millions d'euros d'investissements suspects. Près d'une vingtaine de personnes ont été mises en examen dans cette affaire.