Dans une lettre adressée aux 1 500 militants de Femu a Corsica, Gilles Simeoni a tenu a mettre en garde contre un possible délitement du parti de coalition nationaliste. Ce samedi, à Corte, se tient l’assemblée générale du PNC. Une formation qui fait partie du mouvement Femu a Corsica.
Garder le cap et toujours avoir en tête les fondamentaux de Femu à Corsica. Quelques heures avant la tenue, ce samedi, de l’assemblée générale du PNC à Corte, Gilles Simeoni a recadré ses troupes dans une lettre adressée aux 1 500 militants de la formation politique qui regroupe la majorité des tendances nationalistes (Inseme, PNC, A Chjama).
Ainsi, le président du conseil exécutif de Corse rappelle qu’à la création de Femu a Corsica il a été convenu que ses « militants […] seraient tous à égalité de droits et de devoirs, qu’ils aient appartenu à une des trois organisations ayant fusionné ou qu’ils soient de nouveaux militants. » Et par conséquent, la « réapparition des anciennes structures serait […] un manquement et un recul par rapport aux engagements pris. »
Erreur
Gilles Simeoni prévient : transposer des rapports de force ou des tendances construits sur les anciennes appartenances ou les anciennes formations au sein de Femu a Corsica serait une erreur. La lettre a également été l’occasion d’insister sur les avancées politiques rendues possibles, selon Gilles Simeoni, par la création du parti de coalition des mouvements nationalistes.
Il soutient que c’est « au nom de Femu a Corsica et non d’Inseme, du PNC, ou de la Chjama » qu’une liste commune a pu être envisagée dès le premier tour des dernières élections territoriales. Et que c’est également en son nom qu’une victoire s’est faite.
Aller plus loin :
La lettre de Gilles Simeoni adressée aux militants de Femu a Corsica