Hausse du prix du gaz, revalorisation des indemnités chômage, information des consommateurs, et diagnostic de performance énergétique (DPE) : découvrez tout ce qui change à partir du 1er juillet.
Hausse du prix du gaz
La facture moyenne de gaz va augmenter de 11,7% pour des millions de Français, soit une hausse annuelle d'environ 124 euros. Selon le ministère de l’Économie, "cette évolution résulte principalement de l’application du nouveau tarif des réseaux de distribution de gaz naturel et de la hausse des prix de gros du gaz naturel". La facture annuelle moyenne d’un ménage devrait passer de 1 060 euros à 1 184 euros, d'après les données de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) .
Transparence sur la "shrinkflation"
Les supermarchés devront à partir du 1er juillet informer les clients plus explicitement si des produits vendus sont concernés par des pratiques de "shrinkflation", c'est-à-dire quand les produits sont vendus en moindre quantité pour un prix équivalent. Cette pratique, légale, permet de rendre la hausse des tarifs moins perceptibles par les consommateurs.
Le DPE évolue pour les petites surfaces
Le mode de calcul du diagnostic de performance énergétique (DPE) des logements évolue pour les surfaces de moins de 40 mètres carrés. Cette modification devrait permettre à 140.000 logements de sortir des classes énergétiques F et G, qui doivent progressivement faire l'objet d'interdictions de louer.
Les calculs effectués "entre le 1er juillet 2021 et le 1er juillet 2024 sur des logements de cette taille pourront faire l’objet d’un document qui atteste de la nouvelle étiquette du DPE", indique le ministère de l’Économie et des Finances.
Revalorisation des indemnités chômage
Les allocations d'assurance chômage vont être revalorisées de 1,2% le 1er juillet. Cette revalorisation "concernerait environ 2 millions de demandeurs d'emploi indemnisés" sur environ 2,7 millions au total, selon l'Unédic. Certains allocataires de moins de six mois ne sont pas concernés.
Les règles régissant l'assurance chômage expirent par ailleurs lundi, nécessitant un nouveau décret qui se fait attendre. Selon l'engagement du gouvernement sortant, les règles en vigueur doivent être prolongées cinq mois avant d'être durcies à partir du 1er décembre : il faudrait avoir travaillé 8 mois sur les 20 derniers mois pour pouvoir être indemnisé, contre 6 mois sur les derniers 24 mois actuellement. Pour les chômeurs de moins de 57 ans, la durée maximale d'indemnisation serait ramenée à 15 mois.
Mais un éventuel changement de majorité pourrait rebattre les cartes.
Attractivité du rural
Le nouveau zonage "France Ruralités Revitalisation", qui entre en vigueur le 1er juillet pour renforcer l'attractivité des territoires ruraux bénéficie à 17.700 petites communes. Les entreprises qui s'y installent pourront bénéficier d'exonérations d'impôt sur les bénéfices, de cotisation foncière des entreprises et de taxe foncière sur les propriétés bâties. Ce dispositif est souvent cité par les élus comme un moyen d'attirer les professions médicales et paramédicales en milieu rural.
Contribution pour les victimes d'attentats
Le montant de la contribution au Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d'autres infractions augmente de 0,60 euro à partir du premier juillet, porté à 6,50 euros par contrat d'assurance de bien (auto, habitation...). Cela va augmenter les ressources du fonds, destiné à indemniser les victimes d'actes de terrorisme, les personnes blessées, physiquement ou psychologiquement, ou les ayants droit de personnes décédées.
"Boîte noire" embarquée dans les véhicules
Plusieurs équipements de sécurité réservés aux voitures haut de gamme deviennent obligatoires à partir du 7 juillet pour toutes les voitures et camionnettes neuves vendues en Europe, comme l'adaptateur de vitesse en fonction des limitations, l'aide au maintien de la trajectoire, les radars ou caméra de recul, l'avertisseur de perte d'attention et une "boîte noire" sur chaque véhicule.