Jeudi 22 février, un homme a été tué par balles lors d'une opération de gendarmerie dans le Nebbiu. Les circonstances précises de ce décès ne sont pas encore connues. Au lendemain des faits, le gendarme à l’origine des tirs est entendu sous le statut de la garde à vue, pour le deuxième jour consécutif.
Ce jeudi 22 février, un homme a été tué par balles lors d'une opération de gendarmerie dans le Nebbiu, sur la commune de Poggio d'Oletta.
Les gendarmes venaient procéder à son interpellation à son domicile, aux alentours de six heures du matin.
L'homme aurait été, selon nos informations, touché par trois balles et ne portait pas d'arme au moment des faits. Il était décédé à l'arrivée des sapeurs-pompiers et du Samu.
Il s'agit d'Alain Cappuri, 63 ans.
"La victime est défavorablement connue des autorités judiciaires pour avoir été déjà condamnée à plusieurs reprises", précise le parquet de Bastia.
Circonstances "indéterminées"
Pour l'heure, les circonstances précises des tirs "demeurent à ce stade indéterminées".
Une enquête a été ouverte et confiée aux services de la Direction interdépartementale de la police nationale (DIPN) de Haute-Corse et de l'Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN).
Le militaire à l’origine des faits a été placé en garde à vue du chef "d’homicide volontaire par personne dépositaire de l’autorité publique". Ce vendredi 23 février, il est toujours entendu, pour le deuxième jour consécutif.
D'autres interpellations
La gendarmerie intervenait dans le cadre d’une "opération conduite par les services de la SR d’Ajaccio avec le concours de la SR de Bastia et de militaires du PSIG de Bastia sur commission rogatoire d’un juge d’instruction près le Tribunal judiciaire d’Ajaccio des chefs de recel de vol, d’association de malfaiteurs et de vols en bande organisée", indique le parquet de Bastia.
Selon nos informations, quatre interpellations auraient été effectuées dans ce cadre, dont trois en Corse-du-Sud. Ces personnes sont, ce vendredi 23 février, toujours entendues dans les locaux de la base d’Aspretto.
Les précisions de Pierrick Nannini et Christian Giugliano :