Près de 200 personnes se sont rassemblées à Ghjuncaghju ce samedi 11 juillet. Elles s’opposent à la création d’un centre d’enfouissement des déchets.
Un abandon du projet d’installation d’un centre d’enfouissement des déchets grâce à une mobilisation populaire et politique. C’est ce qu’espèrent les membres de l’association Tavignanu Vivu à l’initiative de la manifestation qui s'est tenue, ce samedi 11 juillet, à Ghjuncaghju sur le site qui doit voir naître la structure.
Sur place près de 200 personnes étaient présentes, parmi elles des membres des associations Zeru Frazu, Global Earth Keeper ou encore la fondation Umani ainsi que des politiques. Jean-Félix Acquaviva, député de la 2nde circonscription de Haute-Corse, était présent.
Eramu prisenti à l'accolta di @TavignanuVivu per dumandà ch'ellu si pianti u prughjettu di #CET di #Ghjuncaghju. J'interpelerai @barbarapompili pour que le @gouvernementFR choisisse une autre voie.@Partitu_FemuAC @femuacorsica @IsulaCorsica @Gilles_Simeoni pic.twitter.com/DocrzwSg7Z
— Jean-Félix Acquaviva (@JF_Acquaviva) July 11, 2020
"Je pense que ce n'est que le début de cette grande mobilisation, assurait Brigitte Filippi, porte-parole du collectif Tavignanu Vivu. On finira par se faire entendre, et montrer que l'eau c'est la vie, et qu'il faut la préserver."
Une installation confirmée par la justice
Car d’un point d’un point de vue judiciaire, tous les signaux sont au vert depuis que la cour administrative d’appel de Marseille a confirmé la validité du projet le 3 juillet dernier. Elle atteste ainsi du « bien-fondé » de la décision du tribunal administratif de Bastia annulant un arrêté préfectoral, de 2016, interdisant l'exploitation du site de stockage des déchets de Ghjuncaghju.
Selon la demande d'autorisation d'exploiter, déposée par la société Oriente Environnement, deux installations sont prévues : un site de stockage de déchets non-dangereux et une installation de stockage de mono-déchets de terres amiantifères. Elles doivent respectivement accueillir 70.000 tonnes de déchets sur une période de 30 ans et de 102.000 tonnes sur une période de 12 ans.