Ce mardi, alors que le feu n'évolue plus en Balagne, 110 hommes sont toujours mobilisés sur le terrain pour traiter les lisières de l'incendie et éteindre définitivement les débris fumants. Un long et harassant travail.
En Balagne, le feu est fixé depuis lundi à 1780 hectares. La situation météorologique est toujours favorable. Il n'y a plus de vent et la température a baissé. Compte tenu de ces conditions, les secours espèrent arriver à bout des fumerolles mercredi.
Mais si la fraîcheur aide les pompiers en empêchant les flammes de se raviver, elle rend plus difficile la localisation des points chauds. Les fumerolles n'apparaissent dès lors que vers midi.
Et c'est justement ces points chauds en lisière de l'incendie que les équipes de secours doivent éteindre. Un travail de fourmi qui se fait au sol, souche après souche.
Equipés de pelles et de pioches, 110 hommes sont mobilisés; des sapeurs-pompiers du Sdis 2B, des militaires de la Sécurité Civile et des sapeurs-forestiers du département. Ils patrouillent à pied au milieu du maquis en quête de fumerolles s’échappant de souches ou de racines.
Il faut tout faire pour éviter qu’une flammèche ne se réveille pour aller à la faveur d'un coup de vent trouver du combustible dans une zone encore préservée. Dans le secteur de Belgodère, la noria des Canadair se poursuit pour éviter toute reprise, alors que du vent est annoncé pour la fin de la semaine.
Du côté des communes touchées par l'incendie de dimanche, l'heure est au bilan. Les maires se retrouveront mercredi à la Communauté de commune de L'Ile Rousse.
A l'ordre du jour, ils feront notamment le point sur l'origine de l'incendie et les mesures à prendre. Les élus pourraient décider de porter plainte.