Michel Rocard inhumé à Monticello en présence de François Hollande

Sylvie Rocard, épouse de l'ancien Premier ministre Michel Rocard, inhumé le 1 mars 2017 dans le village de Monticello, en présence du président de la République François Hollande ©France 3 Corse ViaStella

A la veille de l'inhumation des cendres de Michel Rocard à Monticello en Balagne, cérémonie à laquelle François Hollande devrait assister, Sylvie Rocard l'épouse de l'ancien premier ministre revient dans un entretien sur les liens de son époux avec la Corse.

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"Lorsque... il y a quelques temps nous sommes venus au village (...) je l'ai emmené au cimetiere et je lui ai dis: "Tu sais c'est là que je jouais quand j'étais petite". J'adore ce cimetière, ce n'est pas triste du tout (...) et quand il a vu cet endroit il m'a dit: "C'est magnifique, je viens avec toi.""

L'ancien premier ministre Michel Rocard doit être inhumé jeudi à Monticello en Balagne, village d'où son épouse est originaire. François Hollande en visite officielle en Corse doit assister à cette cérémonie que la famille a voulu intime, à laquelle ne devrait assister que quelques proches et amis de l'homme politique disparu le 2 juillet 2016.

"Avant qu'il quitte l'Elysée, ce serait un joli signe qu'il soit là, parce que même si parfois -comme dans toutes les familles- ils ne se sont peut-être pas compris tout le temps, malgré tout la famille socialiste c'est une vraie famille et Michel aurait été sûrement très touché que François Hollande soit là, ce jour là."

Michel Rocard ami de la Corse

"Michel avait fait tout ce qu'il avait pu pour essayer de faire bouger certaines choses, de faire comprendre un peu sur le continent les problèmes réels de la Corse".

L'ex-Premier ministre socialiste avait été salué dès sa disparition comme un "ami de la Corse" par Gilles Simeoni, président du Conseil Exécutif et Jean-Guy Talamoni, président de l’Assemblée de Corse. 

"Michel pensait que l'on avait été un peu injuste avec la Corse et lorsqu'il était à Matignon il espérait s'occuper de la Corse. M. Joxe, ministre de l'Intérieur et ami du président de la République, lui avait fait savoir: "La Corse c'est moi!". Le dossier s'était refermé pour Michel à cette époque là, mais il l'avait toujours regretté."  
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