Depuis le début de l'été, les massifs de la Corse sont sous surveillance pour parer à tout départ de feu. Un dispositif d'autant plus important dans les microrégions de l'île identifiées comme à risque, comme en ce moment, en Balagne, dans le Cap Corse et l'Extrême sud.
Depuis cette semaine, plusieurs massifs de la Corse sont classés en risque incendie sévère par la préfecture de région. C'est le cas du Cap Corse, du massif des Agriates et plus largement de la Balagne mais aussi de l'extrême sud de l'île, de Porto-Vecchio à Bonifacio.
Avec les fortes chaleurs et l'absence de pluies significatives sur le littoral, le moindre départ de feu pourrait avoir des conséquences dramatiques. Chaque jour, la préfecture de région édite une carte du risque incendie, en tenant également compte du vent.
En Haute-Corse, le dispositif de prévention des feux de forêt repose sur un réseau de surveillance et d’intervention rapide sur feux naissants. Près de 220 hommes et femmes sapeurs-pompiers, militaires de la Sécurité Civile ou bénévoles des réserves communales, sont mobilisés sur tout le département.
Ce dispositif est couplé à des moyens de lutte des pompiers, les Groupes d’Intervention Feux de Forêt (GIFF). Prépositionnés à des endroits clés, ils surveillent les massifs et scrutent la moindre colonne de fumée.
Depuis le début de l'année, 1.922 hectares de végétation ont brûlés en Corse, mais moins de 5 hectares depuis le 1er juin, dans une cinquantaine d'incendies rapidement maîtrisés, selon les chiffres de la Délégation à la Protection de la Forêt Méditerranéenne.