À la tête du parquet de Bastia entre 2014 et 2017, Nicolas Bessone a été nommé fin juin directeur général de l’Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués, qui a pour rôle l’amélioration du traitement judiciaire des saisies et des confiscations en matière pénale.
Nicolas Bessone continue son tour de France. Après Strasbourg, Toulon, Marseille, Bastia et Orléans, l’ancien procureur de la République de Bastia (2014-2017) a été nommé, le 22 juin, directeur général de l’Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués (AGRASC), à Paris. Sous tutelle des ministères de la Justice et du Budget, l’établissement public a pour rôle l’amélioration du traitement judiciaire des saisies et des confiscations en matière pénale.
Suite au départ d'Anne KOSTOMAROFF, désormais procureure générale près la cour d'appel de Limoges depuis le 11 mai, Nicolas BESSONE, magistrat, est nommé directeur général @AGRASC_gouv à compter du 22 juin 2020 par arrêté @justice_gouv du 29 juin. pic.twitter.com/vvjjEVkQb8
— AGRASC (@AGRASC_gouv) July 1, 2020
Nommé à la tête de l’AGRASC à compter du 22 juin 2020, par arrêté de la ministre de la Justice, Nicolas Bessone remplace Anne Kostomaroff. Avant de partir à Orléans (Loiret), en juillet 2017, le magistrat avait passé trois ans en Corse, à Bastia, où il était à la tête du parquet de Bastia.
Son passage sur l’île avait notamment été marqué par le procès emblématique des gîtes ruraux, lors duquel l’ancien député DVG de Haute-Corse, Paul Giacobbi, avait été condamné à trois ans de prison ferme et cinq ans d’inéligibilité pour détournement de fonds publics en 2017.
L’AGRASC centralise notamment les nombreuses saisies, procède à l’ensemble des ventes avant jugement des biens meubles saisis et s’assure, une fois les biens confisqués par une décision définitive, du versement du produit de leur vente au budget général de l’État ou, dans le cas de condamnation pour infractions à la législation sur les stupéfiants, au fonds de concours "Stupéfiants".