La 31e édition du festival du cinéma italien de Bastia a été lancée samedi 2 février. Cette année encore les organisateurs jouent la carte de l'éclectisme pas moins d'une trentaine de projections et des invités de marque pour un rendez-vous culturel devenu incontournable.
Tous les cinéphiles insulaires ont une pensée pour le Monsieur cinéma corse. Décédé, l’année dernière, René Viale, a porté à bout de bras le festival italien durant 30 ans.
La 31e édition qui s’est ouverte dimanche 3 février lui ressemble : généreuse, impertinente et caustique. Sur les 12 films en compétition, la moitié sont des comédies.
Religion
Parmi les comédies les plus satiriques : "Io c’è", sur le thème de la religion. Le réalisateur, Alessandro Aronadio a voulu susciter un débat autour du sacré. Un monde parallèle à la société civile italienne. « En Italie, tous les thèmes religieux sont considérés comme à part. L’Église ne paye pas de taxe, même si la société italienne est laïque. Pourtant, il y a des crucifix dans les salles de classe et parfois, il y en a aussi dans les tribunaux. Je voulais seulement parler de ce type de contradictions et l’explorer par le biais de la comédie », indique le réalisateur.
Le festival italien a de quoi aussi contenter les férus de politique. Le film « Dopo la guerra » par des crimes commis par des terroristes d’extrême gauche en Italie.