Suite de la fusillade de Poretta qui a fait un mort et deux blessés, dont l’un est toujours en réanimation sous haute surveillance à l'hôpital de Bastia. L'enquête débute et les caméras de vidéosurveillance de l'aéroport ont permis d'en savoir plus sur le mode opératoire.
Trois jours après la fusillade de l’aéroport de Poretta, les images de vidéosurveillance ont été exploitées par les enquêteurs. Selon nos informations, le commando serait composé de quatre hommes : deux tireurs, un chauffeur et probablement un guetteur positionné dans le hall pour donner le signal.
Un commando aguerri, déterminé et très bien renseigné. Les tireurs savaient que la victime décédée, Antoine Quilichini, conduisait une voiture blindée. Ce qui explique que le commando soit passé à l’acte à l’aéroport et non sur la route.
Aucune piste privilégiée
Les membres du commando connaissaient aussi la date et l’heure du retour prématuré de Jean-Luc Codaccioni. L’homme était en permission, il devait regagner la prison de Borgo quatre jours plus tard.
Jean-Luc Codaccioni est toujours en réanimation et des forces de l’ordre sont postées en surveillance devant l’hôpital de Bastia. Face à un tel niveau de renseignement, la justice s’interroge sur d’éventuelles complicités. Pourquoi et par qui les deux hommes présentés par des proches de Jean-Luc Germani étaient-ils visés ? L’enquête débute à peine.
Vieux contentieux entre héritiers suspectés de la bande de la brise de mer ou redistribution des cartes au sein du grand banditisme ? Aucune hypothèse n’est pour l’heure écartée. Depuis ce matin des policiers spécialisés dans la lutte contre le crime organisé sont en renfort à Bastia.