Au cours d'un périple de plus de 3 mois, la flamme olympique traversera la France, portée par 10.000 athlètes relayeurs. Et en chemin, elle s'arrêtera en Corse. Sans que cela ne coûte rien au contribuable, selon la CdC.
Tony Estanguet et le comité d'organisation des JO de Paris 2024, a dévoilé le parcours de la flamme olympique à l'université de la Sorbonne, à Paris, en présence de la ministre des sports, Amélie Oudéa-Castéra.
Une flamme qui sera allumée à Olympie, en Grèce, comme toujours, avant dembarquer sur un navire, le Bélem, dans le port du Pirée, pour mettre le cap sur Marseille.
Elle terminera sa course à Paris, le 26 juillet 2024, pour la cérémonie d'ouverture des Jeux. Elle sera portée par 10.000 personnes, qui se passeront le relais, toutes les 4 minutes.
Le 14 mai 2024 en Corse
Cette année, pour la première fois, ce ne sont pas seulement des sportifs individuels qui seront porteurs, mais également des groupes, ou des fédérations sportives. La parité homme-femme sera respectée.
La flamme traversera une soixantaine de départements et de territoires, et la Corse sera visitée par ce symbole majeur de l'esprit olympique.
On sait désormais officiellement qu'elle passera le mardi 14 mai par les aiguilles de Bavella, la Balagne, la vallée d'Orezza, Ajaccio, Corte ou Porto-Vecchio, et que la ville-étape sera Bastia.
180.000 euros
Evidemment, cette visite a un prix. 180.000 euros. C'est la somme demandée aux départements pour accueillir la flamme. Et certains n'ont pas hésité à refuser. C'est le cas des Côtes d'Armor, le Rhône, la Charente-Maritime, le Lot-et-Garonne, les Landes, ou la Creuse.
Cela ne coûtera pas un sou au contribuable
Lauda Giudicelli, conseillère exécutive
En Corse, apparemment, la collectivité a réussi à ne pas débourser une telle somme. Tout en recevant la flamme olympique. C'est ce que nous assure Lauda Giudicelli, conseillère exécutive à la jeunesse et aux sports : "cela ne coûtera pas un sou au contribuable en Corse. Nous avons travaillé avec les différents organisateurs, avec pour but de l'accueillir sans que cela impacte le budget de la collectivié de corse, et celui des différentes institutions".
On en saura pas plus. Lorsque l'on essaie de comprendre qui a mis la main à la poche, Etat, comité olympique, partenaires privés, l'élue sourit et botte en touche d'un "en tout cas, ce n'est pas la Corse qui paie" pour le moins énigmatique, qui risque de susciter pas mal d'interrogations dans les jours et les semaines à venir.