Nuisances sonores, comportements agressifs... Parmi les gens en grande précarité qu'accueille de foyer Fratellanza, certains posent des problèmes dans les rues alentour. Et les autorités ont mis en place des patrouilles pour tenter de rassurer les riverains.
Le centre d'accueil de jour de Fratellanza se trouve rue Lude de Casabianca, à quelques dizaines de mètres à peine du commissariat de Bastia.
Mais une telle proximité ne suffit pas à atténuer les débordements constatés ces derniers temps dans le quartier. "Pour la plupart, ça se passe très très bien, ce sont des personnes qui essaient de s'en sortir, mais lorsque les personnes sont alcoolisées, forcément, ça peut disjoncter", raconte Francesca, qui fait partie des équipes de policiers qui patrouillent dans les environs.
En effet, après avoir reçu un groupe de riverains, qui se plaignent depuis plusieurs mois des nuisances causées par certains bénéficiaires, les autorités ont décidé de renforcer la présence de la police autour de l’association, afin de rassurer les habitants.
De façon générale, les autorités affirment avoir pris au sérieux la problématique, et avoir mené de nombreuses actions depuis plusieurs mois.
Si certains voisins commencent à se plaindre de la présence du foyer, qui attire cette population en grande précarité, c'est se tromper de problème, estime-t-on chez Fratellanza.
"Si nous n'étions pas là, s'il n'y avait pas de structures comme la nôtre, ce serait pire encore, ces gens seraient livrés à eux-mêmes, et je crois que dans Bastia il y aurait beaucoup plus de violence qu'actuellement. Nous les canalisons", affirme Jean-Claude Vignoli, le cofondateur de l'association.