Le procès de dix jeunes gens jugés en comparution immédiate jeudi après-midi à Bastia dans le cadre d'une enquête sur des violences et dégradations survenues lors de deux manifestations en octobre 2016, a été renvoyé au 9 mars en raison de l’absence de l’un des avocats.
Jean André Albertini, avocat de la défense, qui plaide aujourd’hui devant la cour d'appel de Reims au procès de sept supporters bastiais, a demandé le renvoi de l’audience du tribunal correctionnel de Bastia.
Dans la mesure où il s’agit d’une procédure de comparution immédiate, le renvoi est de droit. A l’audience cet après-midi, le procureur de la République de Bastia Nicolas Bessone a demandé le maintien en détention de deux des prévenus, en raison de leur casier judiciaire.
Le tribunal correctionnel a finalement décidé de remettre les dix jeunes gens en liberté sous contrôle judiciaire dans l’attente d’un nouveau procès dont la date a été fixée au 9 mars.
Les dix prévenus, agés de 18 à 35 ans, sont poursuivis dans le cadre d'une enquête sur des violences et dégradations survenues lors de deux manifestations les 5 et 15 octobre à Bastia.
Ces deux manifestations avaient été organisées en soutien à Nicolas Battini, Stéphane Tomasini et Joseph-Marie Verdi, jeunes militants nationalistes condamnés le 6 octobre par la cour d'assises spéciale de Paris à des peines pour les deux premiers de 5 et 8 ans de prison, pour un attentat à la voiture bélier contre la sous-préfecture de Corte en 2012.