Le candidat à l'élection présidentielle a fait une visite de deux jours en Corse. L'élu du Béarn s'est exprimé sur des sujets qu'il connaît bien, notamment sur les langues régionales et sur le rapprochement des prisonniers politiques.
C’est un accueil chaleureux qu’a reçu Jean Lassalle, en visite en Corse ce lundi et ce mardi. Celui qui se présente comme le candidat de la ruralité s’est illustré dans cette campagne par son franc-parler et ses saillies désopilantes.
Si le député des Pyrénées-Atlantiques n’est crédité que d’1% des intentions de vote au premier tour, il semble en tout cas bénéficier d’un capital sympathie incontestable sur le terrain, à l’écoute et accessible.
En visite à Ucciani ce lundi, le candidat a participé à une merendella avant de rejoindre Cuttoli pour une rencontre citoyenne. C’est enfin à Bastia qu’il a terminé sa visite, en présence du maire Pierre Savelli. Le Béarnais s’intéresse de très près à la question nationaliste, et pour lui le rapprochement des prisonniers politiques est un enjeu crucial.
Issu d’une famille de bergers transhumants, Jean Lassalle a fait de la mise en valeur des territoires ruraux une priorité et veut faciliter le repeuplement des campagnes par les agriculteurs. Farouche opposant à l’urbanisation des terres agricoles, il soutient logiquement la création du statut de résident.
Jean Lassalle, qui se définit comme républicain mais anti-jacobin, se prononce également pour la co-officialité de la langue corse.
Retrouvez l'interview complète de Jean Lassalle dans cette vidéo :