L'auteur présumé de l'agression des deux surveillants du centre pénitentiaire de Borgo a été mis en examen pour tentative d’assassinat a annoncé la procureure de la République de Bastia, Caroline Tharot, ce dimanche après-midi.
Dans une conférence de presse qui s’est tenue ce dimanche après-midi, la procureure de la République de Bastia, Caroline Tharot, a annoncé la mise en examen de Morad Akaouch pour tentative d’assassinat.
Il est l’auteur présumé de l’agression à l’arme blanche de deux surveillants du centre pénitentiaire de Borgo. Originaire de Porto-Vecchio, l’homme de plus de 40 ans, qui était détenu au sein de la prison avait été signalé pour radicalisation. La procureure de la République de Bastia a indiqué que qu'il a été transféré ce dimanche matin dans une prison du continent sans préciser son endroit exact.
Durant la conférence de presse, des explications, données par Morad Akaouch ont été livrées. Ainsi, il explique avoir été en colère suite à la fouille de sa cellule survenue la veille de la tentative d'assassinat. Selon la procureure de la République de Bastia, il n'y a pas assez d'éléments pour pouvoir qualifier l'attaque des surveillants du centre pénitentiaire de Borgo en acte terroriste, car il n'y a pas de revendication de ce type. Catherine Tharot reconnaît néanmoins que plusieurs témoins ont entendu : "Allah Akbar".
Les trois autre détenus, présents aux côtés de l'agresseur présumé lors du passage à l'acte, ont été mis hors de cause ainsi que la femme originaire de Bourg-en-Bresse aucun élément concordant n'ayant été trouvé. Une bande de surveillance montre que seul Morad Akaouch a porté des coups avec une arme ou un objet tranchant.
Les surveillants quant à eux sont en colère. Ils estiment que les autorités minimisent la portée de cet événement. Ils demandent que l'administration dévoile la situation des certains détenus, et insistent particulièrement sur ceux soupçonnés d'être radicalisés ou en voie de l'être.