Éducation : une nouvelle plateforme pour faciliter l’orientation des bacheliers

Après les nombreux couacs de l'an dernier, les conditions d'Admission Post-Bac vont être revues. Certains examens seront remaniés dans certaines filières et une nouvelle plateforme, Parcoursup, va être lancée.

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Manon et Scarlett sont en terminale au lycée Giocante à Bastia. Le 15 janvier, elles devront formuler leurs vœux d’entrées en écoles supérieures.

Mais la nouvelle réforme les inquiète. « Je ne sais pas trop ce que je veux faire comme études. Du coup, dans ma tête, je suis perdue », explique Manon. « Avant, le bac nous donnait une certitude d’être acceptés en licence, en fac ou à l’université.

Maintenant on n’a plus aucune certitude et les gens qui savent vraiment ce qu’ils veulent faire, ils ne sont pas sûrs de pouvoir faire ce qu’ils veulent. Parce que si la fac les refuse ils ne peuvent plus rien faire
», continue Scarlett.


Intervenants : Sonia Pruvot-Rol Représentante du Syndicat SNESS-FSU ; Vincent Castola Chargé de mission: information orientation et formation à l'Université de Corse. Reportage : BERNARDI François-Albert ; BANSARD Daniel ; KINANY Ramsey.

Une sélection masquée ?


Présenté par le ministre de l’Éducation nationale début novembre, Parcoursup remplacera Admission Post-Bac, l’ancien système d’accès aux études supérieures. Seuls 10 vœux seront possibles mais non hiérarchisés. Du côté enseignants, deux professeurs principaux seront nommés au lieu d’un seul. Ils devront s’occuper de l’orientation de leurs élèves.

Les syndicats dénoncent une sélection masquée. « Les universités vont venir un petit peu faire leur marché par rapport aux avis que les enseignants auront émis en conseil de classe. Pour nous c’est complètement inacceptable. L’université c’est un droit pour tous les élèves qui sont bacheliers », estime Sonia Pruvot-Rol, représentante du Syndicat SNESS-FSU.

Pour le gouvernement cette réforme devrait permettre de tisser de plus en plus de liens entre l’enseignement secondaire et supérieur. À l’université de Corse, il y aura peu de changements. « Aujourd’hui le projet de loi est discuté par le parlement donc on n’a pas encore tous les amendements. On ne sait pas exactement tous le détail du fonctionnement de cette nouvelle plateforme.

Mais dans les grandes lignes ça restera quand même quelque chose qui est connu ou assez proche d’admission post bac 
», indique Vincent Castola, chargé de mission: information orientation et formation à l'Université de Corse.

Le projet de loi à l’université sera débattu à l’Assemblée nationale le 12 décembre prochain.


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