La candidate de droite, Valérie Bozzi, a présenté son programme pour les élections territoriales mercredi soir à Corte. Parmi ses propositions, la révision du Padduc et le rééquilibrage institutionnel entre la collectivité unique et les communautés de communes.
Pour Valérie Bozzi, l'action et le pragmatisme c'est, entre autres, réviser le Padduc. Ce plan est jugé à la fois inapplicable et trop contraignant.
En cas de victoire, la tache incomberait à Stéphanie Grimaldi, rédactrice du document initial durant la mandature 2004-2010. « Aujourd’hui, on se rend compte peu de terrains restent constructibles et forcément cela entraine une flambée des prix. Et donc nous allons à l’encontre même du vœu du document qui est de permettre à tous les Corses d’accéder à la propriété », explique-t-elle.
Boulet rouge
Sur le plan institutionnel, avec l'avènement de la collectivité unique, la candidate veut se prémunir contre l'émergence d'un conseil exécutif omnipotent.
Le rééquilibrage se ferait notamment à travers les communautés de communes. « Un contrat avec l’ensemble des territoires et des microrégions sera proposé pour que toutes les prises de décisions soient faites en partenariat avec les élus locaux, les forces vives, les associations et les acteurs économiques de l’ensemble de ces territoires. Ensemble nous contractualiserons, le terme est fort, les investissements », précise Valérie Bozzi, candidate aux élections territoriales de décembre 2017.
Pour les déchets, le gérant du centre d'enfouissement technique de Viggianello, Alexandre Lanfranchi, a tiré à boulet rouge sur la gestion des sortants. À l'avenir, le but serait de mêler tri et enfouissement. « Il faut monter des usines de tri dans des écopôles tels que je le propose à Viggianello où il faut qu’on gère les déchets de A à Z, qu’on les trie, qu’on les valorise et qu’on les enfouisse pour les déchets ultimes », estime-t-il.
Sur le plan agricole, les petites exploitations qui veulent grandir doivent être accompagnées. Les banques peuvent favoriser l'investissement si la collectivité se porte caution. Les colistiers veulent également mettre en place une zone franche étendue à l'ensemble du territoire.