Trois candidats sont en lice pour la présidence de l’université de Corse. Le dernier en date, Dominique Federici, a officialisé sa candidature ce mercredi 6 novembre. Christophe Storai et Marc Muselli s'étaient lancés plus tôt dans cette bataille. Le scrutin se déroulera en janvier prochain.
À l’université de Corse, le candidat Federici entre en campagne. C'est officiel, il brigue désormais le fauteuil de président.
Dans son équipe, des visages connus comme Antoine Aiello, ancien président durant huit ans, mais aussi des directeurs de composantes, à l'image de Dominique Verdoni et des professeurs. Au total : une trentaine de personnes dont certains poids lourds.
Une manière pour l'actuel numéro 2, derrière le président Romani, de tenter de marquer les esprits. « J’ai réuni cette équipe pour montrer que cette démarche est collective avant d’être individuelle. Cette équipe a vocation à réunir d’autres personnes pour travailler ensemble sur la construction du projet », soutient Dominique Federici.
Une gouvernance plus collégiale ?
Sur sa route, il trouvera Christophe Storai, le premier à s'être lancé dans la bataille. Le directeur du CFA Universitaire veut insuffler une nouvelle dynamique.
Sa priorité : imposer une gouvernance plus collégiale. « Ma candidature est centrée sur un changement de gouvernance, sur une gouvernance beaucoup plus managériale, moins centralisée, et beaucoup plus axée sur l’humain et la responsabilité des ressources humaines, afin que les projets puissent être menés à terme avec un engagement collectif », indique Christophe Storai.
La bataille s’annonce rude
Enfin, Marc Muselli sera lui aussi sur la ligne de départ. Si une tentative de rapprochement avec Christophe Storai a bien eu lieu. La question du leadership qui a fait s'achopper les discussions.Vice-président en charge de la recherche depuis huit ans, Marc Muselli rêve désormais du fauteuil présidentiel. Entre les trois candidats, la bataille pour les rênes de l'université s'annonce rude.
L'élection se tiendra au mois de janvier.