Corse : la tempête Adrian n’a pas épargné les oliveraies

Après la tempête Adrian, la filière oléicole tire la sonnette d'alarme. Une vingtaine d'oléiculteurs a signalé des dégâts. Certains d'entre eux ont perdu la moitié de leur récolte, d'autres ont eu des arbres arrachés.

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Chez un producteur de Folelli, des olives tapissent le sol sur plusieurs hectares. C'est une des conséquences de la tempête Adrian.

Alors que la récolte vient à peine de débuter, cette oliveraie doit faire face à une baisse de la production. « On a perdu environ 40 kilos par arbre. C’est assez considérable sur 3 000 arbres. C’est à peu près 40 % de la récolte. Le problème qui se pose, c’est que les intempéries ont entraîné également une baisse des rendements », explique Vincent Andreani, adhérent à un groupement oléicole. 

 

"La récolte ne sera pas pleine, souligne Sandrine Marfisi. Et s’il reste quelque chose, ce sera un tiers de la production." © Christian Giugliano / FTVIASTELLA


Une fois par terre, les fruits n'ont plus la même qualité. Et les ramasser n'est pas rentable, le coût de la main d'œuvre serait trop élevé. Un autre problème se pose, avec les pluies de ces deniers jours, les olives restées sur les arbres se sont gorgées d'eau.
 

Mini tornade


Lors de la presse des fruits, la quantité d'huile sera moins importante. « On peut les mouliner, mais le rendement final est amoindri. Normalement, on gravite à plus de 20 %, et là, on est en moyenne autour de 10 %. C’est divisé par deux », reprend Vincent Andreani.

Un peu plus loin sur Tallone, d'autres oliveraies ont subi les effets d'une mini tornade. Plusieurs arbres et leurs tuteurs ont été arrachés. « Sur 250 mètres, la plupart des arbres étaient couchés. C’était la même chose sur le bas du champ. Une fois le moment d’émotion passé, vous vous dites qu’il va falloir se retrousser les manches et replanter au plus vite », témoigne Pascale Migozzi, exploitante agricole. 

 


Remis sur pied, rien ne dit que ces oliviers survivront. Une partie de leurs racines a été arrachée par la tempête. Les chambres d'agriculture ont été saisies par la filière.

Pour le moment, une vingtaine d'oléiculteurs demandent le classement en calamité agricole pour la perte de leur production. 


 
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