A l'initiative de l’Union des métiers de l'industrie Hôtelière (UMIH), près de deux cents personnes se sont réunies jeudi devant la préfecture de Haute-Corse pour soutenir onze propriétaires d'établissements de plage de la Plaine orientale menacés de ne pas pouvoir ouvrir cet été.
Les établissements construits « en dur » qui se situent sur le domaine public maritime doivent être démolis au frais des exploitants, au plus tard en 2018, comme l’exige la loi. Seules les structures démontables sur les plages sont désormais soumises à l’autorisation de l’Etat.
Une loi à deux vitesses que onze propriétaires d’établissements de plage de la Haute-Corse, menacés de perdre leur autorisation d’occupation temporaire (AOT) sur le domaine public maritime, ont dénoncée vendredi devant les grilles de la préfecture.
Elus, représentants syndicaux et socio-professionnels, près de deux cents de personnes s’étaient réunies à leur côté. Reçus en préfecture, les hôteliers ont finalement obtenu une dérogation d’exploitation pour l’été 2017.
Il a également été décidé d’examiner au cas par cas la situation de chaque établissement. Une commission réunissant services de l’Etat, mairies et agence de l’urbanisme de la CTC aura la charge d’aider les propriétaires à se mettre en conformité pour maintenir leur activité.