Depuis le 1er janvier 2018, les intercommunalités peuvent mettre en place un impôt inondation, la taxe Gémapi (Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations) dont elles fixent le montant sans toutefois dépasser 40 euros par foyer et par an.
Jusqu'à présent c'est à l'Etat que revenait la compétence de gérer le risque inondation. Depuis le 1er janvier elle revient aux intercommunalités. Pour cela, elles ont la possibilité de lever une taxe baptisée Gémapi pour "Gestion des Milieux Aquatiques et Prévention des Inondations".
Elle s'élève à 40 euros maximum par an et par foyer, ajoutée à la taxe d'habitation ou la taxe foncière. A charge en contrepartie aux communes de réaliser les travaux nécessaires pour prévenir les inondations.
Pour le vice-président de la communauté d'agglomération de Bastia, c'est "une énorme contrainte pour les petites communes". Louis Pozzo di Borgo déplore "un transfert de compétence sans transfert de moyens".
" La facilité c'est encore un impôt, une taxe et encore une fois le contribuable qui paye pour ce que je pense être une compétence d'état". Malgré tout la taxe devrait être appliquée sur l'agglomération bastiaise.
Les intercommunalités ont jusqu'au 15 février pour décider ou pas de mettre en place la taxe Gémapi et en fixer le montant.