Le canyoning attire les touristes. Si la pratique est répandue dans le monde entier, pour les habitués et les néophytes elle trouve en Corse une saveur particulière.
Pas une seconde d’hésitation. Sauter, nager, glisser, ils sont 12 touristes à arpenter la forêt de Valdu Niellu, 2h30 de traverser côté torrents. Ils testent le canyoning.
Parmi eux, un groupe d’amis belges et anglais et pour les plus petits des sensations fortes. « J’ai eu un peu peur, en particulier pour le grand saut », explique une petite fille. « Ce qui faisait vraiment peur, c’est que je n’avais jamais descendu de paroi en rappel », continue un garçonnet.
Le canyoning est un loisir à part en Corse. Ian a pratiqué cette activité dans le monde entier mais il lui trouve ici une saveur particulière.
« C’est la première fois que je fais ça en Corse. C’est le top. L’eau est très claire, le guide est très professionnel et c’est très beau. La cascade avec la verdure et le soleil qui passe à travers c’est magnifique », estime-t-il.
Un guide hors-pair
Entre les rochers, Paul-André Acquaviva ouvre la marche. Guide hors-pair et fin connaisseur de la montagne. Il s’arrête devant un pin. Même en pleine saison, au point fort de son activité, il prend le temps de transmettre.
« Cet oiseau s’appelle le bec croisé des sapins, il coince lui-même les pommes de pin dans l’écorce et avec son bec il prend les graines. Il se nourrit exclusivement des graines de pommes de pin », indique Paul-André Acquaviva.
Le guide cible une clientèle qui veut s’informer, qui aime apprendre de nouvelles choses sur la région qu’elle visite. Il regrette d’ailleurs, que dans certains endroits, le canyonisme soit devenu de masse et estime qu’il ne pourrait pas y travailler.
Une quinzaine d’organismes proposent ce type de sortie aux détours des massifs corses.