Avant le rush de la haute-saison, certains profitent déjà des beautés de l'île. C'est le cas des clubs de voitures de sport, amateurs des routes sinueuses de la Corse. Des sorties "no limit" aussi, qui représentent une belle rentrée financière pour l’économie locale.
A la sortie du ferry, difficile de les rater. Parmi les voitures classiques, une trentaine de Porsche quittent le port de commerce de Bastia, direction le Cap Corse.
Ces touristes suisses, plutôt fortunés, séjournent dans un hôtel 4 étoiles. Pas moins de deux cents euros par personne, un confort et un choix clairement assumé, surtout pour les voitures.
"On est dans des voitures d’un certain prix, il faut quand même que l’on puisse les mettre quelque part la nuit, ça veut dire que l’on va dans un certain niveau d’hôtel pour que les véhicules soient quand même à l’abri", explique David Taji, membre du Club Porsche de Genève.
En moyenne chaque jour, leurs dépenses avoisinent les 300 euros, c'est trois fois plus qu'un touriste lambda. Mais ne parlez pas de tourisme de luxe car comme le dit un membre du club "les questions d’argent, je ne comprends pas bien, je me laisse vivre...".
Virages, mer, montagnes, pour ces passionnés, les routes du Cap sont idéales pour la conduite et le tourisme "haut de gamme". Et même les plus modestes en profitent. Dans un petit restaurant du Cap Corse, le menu est à 30 euros, soit une addition de 2 000 euros à la sortie. "C'est bon pour nous", reconnaît le restaurateur.
Chaque année, plusieurs dizaines de clubs de voitures et motos viennent ainsi contribuer à l’économie de l’île en moyenne saison.