Troisième et dernier jour pour le Bastia Beer Festival ce dimanche sur la place Saint-Nicolas de Bastia. Hier, le vent a empêché la tenue des festivités jusque dans la soirée... mais les amateurs de bières ont pu se rattraper à partir de 19 heures.
19h, ce samedi 28 septembre sur la place Saint-Nicolas, et le monde est au rendez-vous pour la troisième édition du Bastia Beer Festival. Une ouverture plus tardive que prévu : face aux fortes rafales de vent de l'après-midi, les organisateurs n'ont pas voulu prendre de risque, plaçant la sécurité avant tout. La perte est conséquente, mais le moral est là.
"On perd beaucoup d'entrées, de festivaliers. C'est surtout qu'on avait prévu beaucoup d'ateliers gratuits ouverts aux publics pour amener ce côté artistique, l'atelier brassage, le concours brassage amateur qu'on prépare quand même depuis plusieurs mois... Donc l'idée c'est de réussir à tout réorganiser", explique Mélanie Galland, secrétaire du Bastia Beer festival.
Tout a donc été repensé pour concentrer le programme sur la journée du dimanche, avec une fermeture retardée afin que brasseurs et festivaliers puissent y trouver leur compte.
"Le monde de la bière est un monde où l'économie est complexe"
Antoine Gaultier est brasseur à "La Goutte d'or" à Paris. C'est sa troisième participation au festival. Il n'a manqué aucune édition, et pour lui, c'est l'occasion de tisser des liens. Il brasse d'ailleurs chaque année une bière, en collaboration avec les organisateurs, à partir de matières premières corses. Au-delà des rencontres, l'événement lui assure un chiffre d'affaires.
"Le monde de la bière est un monde où l'économie est complexe, mais ici, ce n'est pas un festival où la bière s'écoute d'elle-même, mais c'est vraiment un festival où il y a de la musique, à manger, et donc les gens boivent quand même un peu de bière", détaille-t-il.
"Beaucoup de nos bières partaient pour la Corse, donc on s'est dit qu'on devrait aller voir ce qui s'y passe"
Pour d'autres brasseurs comme Alex Laws, le Bastia Beer festival, c'est une première. Cet Irlandais arrive de Dublin. En venant, il a fait escale en Sardaigne, et a même parcouru un bout du GR20. De quoi se mettre en jambe avant le début du festival, auquel il n’a pas hésité une seconde avant de participer.
"Notre distributeur à Paris nous a dit que beaucoup de nos bières partaient pour la Corse, donc on s'est dit qu'on devrait y aller voir ce qui s'y passe. On a des gens qui nous suivent, c'est incroyable", sourit-il.
Au-delà des brasseurs, le festival c'est aussi de la restauration, avec plusieurs food trucks, et des concerts. Artistes et techniciens enchaînent les sets pendant trois jours. Pour eux, ce festival permet aussi d'allonger la saison.