Intempéries : la tempête de vendredi a fait de lourds dégâts dans le Niolu

Près d'une semaine après les intempéries, l'heure est au bilan pour les habitants du Niolu. Vendredi dernier, la tempête a fait de très gros dégâts dans cette région du centre Corse. Les habitants ont même été contraints de rester plusieurs jours sans électricité et sans téléphone. 

Accompagnée de son chien, Cathy Alfonsi, agricultrice à Albertacce, observe sa bergerie. Ou plutôt, ce qu'il en reste : vendredi 13 décembre, les intempéries, et notamment les vents violents, ont fait de très gros dégâts dans le Niolu, région du Centre Corse. Là-bas, le mistral a soufflé jusqu'à plus de 180 km/h. Et une partie des installations de Cathy n'ont pas tenu le choc.

"Là il y avait une baraque que mon père a fait il y a au moins 35 ans, à côté d'une que mon mari a fait il y a 20 ans..." A la place des constructions, il ne reste plus désormais que des plaques de tôles et des bouts de bois. "En l'espace d'une demie-heure, plus rien", soupire l'agricultrice.
 


Buvette arrachée, arbre déraciné, et grillages des terrains fortement endommagés par les débris volants, l'équipe de football du Niolu a elle aussi été fortement touchée par la tempête

Aujourd'hui, son président est inquiet pour l'avenir. "Maintenant, à l'heure actuelle, on ne peut plus jouer dans le canton, se désole Jean-Luc Guelfucci, président du FC Niolu. Il pointe du doigt un arbre abattu sur un des terrains : "Couper cet arbre, on peut le faire avec l'équipe. Mais ensuite, pour le grillage, c'est impossible... Et l'homologation, avant, on avait une dérogation. Maintenant, on ne pourra plus."
 


Coupure d'électricité


Les villages du Niolu sont restés près de deux jours sans électricité. Mais également sans téléphone,  un détail qui a grandement compliqué les choses au coeur de la tempête. Aujourd'hui les maires estiment que leur canton est trop habitué à ce genre de situation, et demandent la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle.

"Il ne faut pas qu'on soit amenés à subir aussi longtemps les désagréments d'une telle tempête, insiste Jean-Baptiste Castellani, maire de Calacuccia. C'est une situation exceptionnelle. C'était trop fort et trop long."
 

 
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