Le bureau de la conseillère principale d'éducation et le bureau des surveillants du collège Pascal Paoli d'Île Rousse ont été vandalisés et incendiés le week-end dernier. Les dégâts ont été constatés à l'arrivée du personnel éducatif lundi matin des dossiers scolaires ont brûlé dans l'incendie.
Durant le week-end le bureau de la conseillère principale d'éducation et le bureau des surveillants du collège Pasquale Paoli de l'Île Rousse ont été vandalisés et incendiés. Les dégâts concernent exclusivement cette partie administrative de l'établissement, les dossiers scolaires des élèves et du matériel informatique sont partis en fumée lors de l'incendie rapporte la direction de l'établissement. C'est en reprenant le chemin du travail hier, lundi, que le personnel éducatif a constaté les faits.
"Ce sont des dossiers qui suivent les élèves depuis le début de l'école primaire. Ils comportent de renseignements personnels à l'élève sur son parcours scolaire, les bulletins, éventuellement les différenciations pédagogiques qui ont été installées auprès de chaque élève suite à des situations particulières. Ce sont des dossiers qui nous viennent du primaire qui sont ensuite poursuivi tout au long du collège. On ne va pas pouvoir reconstituer la totalité des dossiers ça va être impossible", livre Jean-Marc Andreani, principal du collège Pasquale Paoli.
Vive émotion
Les enquêteurs privilégient la piste d'un incendie d'origine criminelle notamment en raison des traces d'effraction qu'ils ont relevées, a par ailleurs appris l'AFP d'une source proche du dossier. L'établissement a fermé ses portes ce mardi. Dans un communiqué de presse, daté de lundi le recteur de l'académie de Corse, Philippe Lacombe, a exprimé sa "vive émotion suite à l’incendie volontaire qui a détruit les locaux de la vie scolaire du collège Pasquale Paoli."
Un acte qu'il condamne avec "la plus grande fermeté". Le recteur de l'académie de Corse a indiqué qu'il se rendrait sur les lieux dès demain mardi. Une enquête a été ouverte lundi matin, au moment de la découverte des faits, pour "destruction par moyens dangereux" et a été confiée à la brigade territoriale de la gendarmerie de l'Ile Rousse, a précisé à l'AFP la procureure de la République de Bastia, Caroline Tharot.