Patrimonio : le rock revient en force aux Nuits de la Guitare

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La trentième édition du festival risque de s'entendre à des kilomètres. Parfois accusées de laisser trop de place à la variété ces dernières années, Les Nuits de la Guitare montent le son. 

U Nativu, la statue menhir qui trône en majesté sur la scène du théâtre de verdure, en a vu d'autres. 

L'idée de partager les planches avec Chris Slade, Hubert-Félix Thiéfaine, The Stranglers, Glenn  Hughes ou Murray Head, ca ne lui fait même pas hausser un sourcil. 

Pourtant, pour fêter leurs trente ans, les Nuits de la Guitare ont réuni un plateau plutôt prestigieux. 

 


Et il y en a pour tous les goûts, ou presque.
Jazz, Soul, chanson française tendance Poulbot, flamenco, bluegrass, musique brésilienne, Blues...
Et du rock, du rock, du rock. 
De quoi donner le tournis. 

Alors on vous dit qui il ne faut pas manquer à Patrimonio cette année:
 

MURRAY HEAD
20 juillet

 


Un immense succès, qui passe encore sur toutes les radios et reste dans toutes les têtes, des décennies après, c'est une bénédiction, et une malédiction. 
Murray Head, depuis 1975, tente de survivre artistiquement à Say ain't it so, Joe.

One night in Bangkok a pu faire illusion quelques temps, mais jusqu'à son dernier souffle, c'est Say ain't it so, Joe, qu'on réclamera au chanteur londonien. 

Mais quand d'autres se draperaient dans leur dignité, et passeraient leur temps à s'en plaindre, Murray Head, lui, s'en fout. S'en amuse. 

Et continue son bonhomme de chemin, loin du show-business mais au plus près de ses envies artistiques. 

 

Sur scène, l'artiste offre une rétrospective de ses presque cinquante ans de carrière, qui permettra, bien sûr, au public d'entendre Say ain't it so, Joe, mais également de découvrir un chapelet de chansons moins connues mais tout aussi magnifiques. 

Servies par une voix hors du commun, une présence scénique épatante, un humour so british, et un groupe de très haute volée.

Avec entre autres Phil Palmer, qui a accompagné Iggy Pop, Eric Clapton, Roger Daltrey, Bob Dylan, Dire Straits...
Ce genre de guitariste.
 

STEVE 'N' SEAGULLS/HUBERT-FELIX THIEFAINE
23 juillet

 


C'est le groupe le plus improbable que vous verrez à Patrimonio. Cette année et toutes les autres. 
Un groupe de bluegrass.
Finlandais.

Qui porte le nom d'un acteur de films d'action americano/serbo/russe mythomane.
Qui porte des chapeaux en peau de ragondin. 
Et ne reprend que des morceaux de metal, des Metallica à AC/DC en passant par Offspring, Trust ou Iron Maiden. 

Ca pourrait être une blague, qui dure le temps d'une blague. 
Et pourtant non. 

Sur scène, Steve 'n' Seagulls garde le même esprit festif et potache.  
Mais c'est un groupe, un vrai, qui chante bien, qui joue serré, et en donne pour son argent au public. 
Et la version de November Rain des Guns est presque mieux que la vraie, c'est dire...

 

Le même soir, Hubert-Felix Thiéfaine, l'homme qui depuis plus de quarante ans, passe sous le radar médiatique. 
Mais qui s'est forgé, à coups de chansons d'une poésie viscérale, d'albums hallucinés, de concerts intenses, un public fanatique.

H-F Thiéfaine ne passe pas sur RTL2, mais remplit Bercy. 
Et sa venue en Corse est une occasion à ne pas rater de découvrir l'animal sur scène...
Et d'entendre, en live, La fille du coupeur de joint.
  

YAMANDU COSTA & VINCENT PEIRANI
24 Juillet


Ce mercredi, pour les amateurs de guitare, ca va être Noël. 
Avec Sandrine Luigi, régionale de l'étape puisqu'elle est originaire de St-florent, qui ne doit pas sa place sur la scène de Patrimonio à ses origines, mais à un talent indéniable. 

Avec Thomas Dutronc, qui n'est pas un régional de l'étape, mais presque, et ses Esprits manouches, qui vont faire résonner une nouvelle fois les accords de la musique tsigane dans le théâtre de verdure. 

Et puis surtout avec le surdoué Yamandu Costa
Considéré déjà comme l'un des plus grands guitaristes brésiliens de tous les temps. 
Rien que ça.
Sur sa guitare à sept cordes, il s'approprie avec classe les choros, la bossa nova, les tangos ou les chamamés avec lesquels il a grandi. 

  

THE STRANGLERS
25 juillet


Une légende de plus, à mettre au crédit des Nuits de la Guitare, après les Stooges, Patti Smith, ou Robert Plant. 
Avec le groupe de Guildford, on joue dans cette ligue-là. 

Le grand public croit ne pas connaître The Stranglers, mais il suffit que résonnent les premières notes de Always The Sun ou Golden Brown pour que tout s'arrête. 

Deux sublimes ballades dont la ritournelle, une fois entendue une fois, se grave à jamais dans la mémoire. 

 

 
Mais The Stranglers, c'est plus que cela.
Au sein de la vague du punk qui a déferlé sur le Royaume-Uni, ils étaient un groupe à part. 
Loin des dogmes et des règles qui prévalaient dans le mouvement, ils s'ouvrent à toutes les influences, particulièrement la new-wave, créant une alchimie musicale rare.

le groupe a signé quelques chefs-d'oeuvre, dont the Raven, considéré comme l'un des classiques de l'histoire du rock. 
Immanquable. 
 

Une équipe de France 3 ViaStella était sur place pour la dernièe soirée, durant laquelle se sont produits Eric McFadden et 3 Cafés Gourmands, sous la pluie :
 
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