Remis en liberté lundi après-midi à l’issue de quelques heures de garde à vue, le leader natrionaliste de Core in fronte est convoqué devant le tribunal correctionnel le 26 février pour violences volontaires, outrage sur dépositaire de l’ordre public et refus de prélèvement ADN.
Placé en garde à vue ce matin au commissariat de Bastia, Paul-Félix Benedetti est ressorti libre en début d’après-midi, selon son défenseur Me Lanfranchi joint par téléphone.
Le leader de Core in fronte devra répondre de violences volontaires, outrage sur dépositaire de l’ordre public et refus de prélèvement ADN, devant le tribunal correctionnel le 26 février.
Les faits qui lui sont reprochés sont liés aux incidents survenus le 26 septembre dernier au palais de justice de Bastia en marge du procès en appel de plusieurs militants, dont son frère Félix Benedetti.
Ce dernier comparaissait aux côtés de Stéphane Tomasini et Jean Marc Dominici pour avoir refusé de se soumettre aux obligations liées à leur inscription au FIJAIT, le fichier national d'infractions terroristes.
Ce jour-là, les militants étaient trop nombreux pour entrer dans la salle d’audience, des tensions avec les forces de l'ordre s’étaient exprimées devant les grilles, et Félix Benedetti avait été blessé au bras.
Au terme de ce procès, la justice avait réclamé la même peine qu’en première instance, 500 euros d’amende. La cour d’appel de Bastia rendra son arrêt le 21 novembre prochain.