Hier, des bateaux italiens ont été repérés pêchant dans les eaux territoriales françaises, à proximité de Bastia. Ce n'est pas la première fois que la préfecture maritime de Méditerranée constate de tels actes.
C'est le centre des opérations maritimes, qui est basé à Toulon, qui a eu vent de l'affaire.
Des navires battant pavillon italien étaient en train de pécher au large de Bastia, à l'entrée du Cap Corse.
Le COM Toulon a envoyé un avion Falcon de la Marine Nationale pour constater que l'infraction avait bien lieu.
"Nous les avons prévenus par radio qu'ils étaient dans des eaux françaises, pour qu'ils les quittent le plus rapidement possible. Si un bateau de la gendarmerie avait été sur place, ils auraient été interpellés. Ce n'est pas la première fois que cela arrive, des pratiques de ce genre sont récurrentes dans la région", nous confie-t-on au service de la communication du centre des opérations maritimes.
Récemment, des navires corailleurs venus de l'autre côté de la mer Thyrrhénienne avaient déjà été repérés dans les eaux territoriales françaises.
C'est la gendarmerie maritime de toulon qui a été chargée de l'enquête.
L'amende maximale est de 22.500 euros pour le navire, et de 112.500 euros pour l'entreprise exploitante, quand il y en a une.
La pêche illégale est une pratique répandue, contre laquelle les Etats ont le plus grand mal à lutter.
En 2018, la Marine Nationale a pêché plus de 100 tonnes de poisson pêché illégalement.
Ce qui donne une idée du nombre bien plus important de poissons pêchés sans que les contrevenants ne soient interpellés...