Piedicorte-di-Gaggio commémore le bombardement du 22 septembre 1943

Le 22 septembre 1943, le petit village de Piedicorte-di-Gaggio, en Haute-Corse fut la cible d'un raid aérien allemand. Ce bombardement fit neuf morts et de nombreux blessés. Chaque année, ses habitants commèmorent cet évènement qui n'a jamais connu d'explications officielles.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
Cet épisode sanglant de la 2de guerre mondiale est mal connu et aucun écrit historique officiel n’en fait état. Un document personnel revient sur cette attaque de l’aviation allemande, décrite comme la seule ayant visé un village corse au cours de la guerre.

"Le 22 septembre en début d’après-midi, cinq avions allemands venant de la base de Ghisonaccia arrivèrent au-dessus du village. Ils revinrent en piqué à basse altitude au-dessus des maisons et lâchèrent leurs bombes.

La première toucha des châtaigniers coté Est, la seconde tomba au Sud-Est vers le couvent, la troisième au Nord-Est (coté du Palazzu) et les deux dernières, explosèrent en plein centre du village sur un groupe de personnes rassemblées devant la boucherie.

Des mitraillages eurent également lieu sur le chemin du Couvent. Cette attaque fit neuf morts et une dizaine de blessées".

Les causes de ce bombardement n’ont jamais eu d’explications officielles. Certains racontent que la veille de l’attaque, deux espions italiens auraient appris par des propos imprudents tenus sur la place de l’Eglise qu’il y avait des résistants dans le village.

Pour d’autres, ce sont les Allemands qui excédés par les escarmouches du pont de Corsiglièse qui freinaient leur repli sur Bastia auraient voulu punir un village.

L’histoire ne retient plus aujourd’hui que les noms des victimes gravés sur une plaque apposée sur la façade d’une des maisons reconstruites : Victor Antonetti, Marguerite Mariotti, Thérèse Massiani, Marius PietriI, Rose Simoni, Valérie Luccioni, Jeanne Rossi, Estelle Ottavi, Jean-Noël Corazzini.

 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information