SC Bastia : les salariés se disent inquiets pour leur avenir

Le  Comité national olympique et sportif français (CNOSF)  a rendu hier un avis défavorable au maintien du Sporting en ligue 2, laissant les questions financières et de gesion du club en suspens. Pour les 70 à 110 salariés du club, l’avenir est incertain.

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« C’est terrible, c’est un choc », commente, Jean-Philippe Thibaudeau au nom des salariés du SCB. Derrière lui, les salariés ont l’air grave.

Hier soir, ils se sont réunis devant le stade Armand Cesari pour lancer un appel à la mobilisation et sauver leurs emplois.

« Ce sont nos emplois qui sont menacés », déclare, grave Jean-Philippe Thibaudeau.

Ce dernier, au nom de tous les salariés lance un appel « aux politiques, aux collectivités locales, aux entrepreneurs, aux entreprises corse et aux supporters » pour sauver les salariés et « ne perdre aucun emploi ».


« Sauver les salariés »

Il faut se rappeler que le SCB c’est une entreprise qui a 70 à 110 salariés. C’est ces anonymes qu’il faut sauver.


Les salariés restent déterminer pour travailler pour le club, bénévolement s’il le faut. « Personne ne lâchera le Sporting mais en contrepartie on vous demande de ne pas lâcher les salariés. Aujourd’hui pour exister dans le championnat en National il va falloir être tous unis et aider le club financièrement. Toutes les volontés seront bonnes à prendre pour aider le Sporting. »

Malgré tout, les salariés gardent bon espoir de s’en sortir. Jean-Philippe Thibaudeau rappelle que le club a déposé un référé devant le tribunal administratif de Bastia qui pourrait peut-être ramener le club en Ligue 2. « Ca serait un combat judiciaire compliqué à gagner, mais il reste encore cette possibilité-là ».

Ils ne veulent pas parler pour l’instant du risque de dépôt de bilan et envisage la reprise en National 1.

Pour Jean Dominici, l'un des onze repreneurs qui ont investi 5 millions d'euros dans le club, il n'y a pas le choix: 


C’est clair il n’y a pas d’autres solutions. Aujourd’hui, nous nous sommes engagés pour le sauver en 2e division. En nationale, ce sera impossible.
Aujourd’hui, notre but principal c’est de sauver 70 emplois. Si le club descend en National, il y aura 75 familles à la rue.


Les responsables politiques expriment leur soutien


Hier soir, les réactions à la décision du CNOSF ont été nombreuses. Plusieurs personnalités ont exprimé leur solidarité avec le Sporting et les salariés comme Michel Castellani, député de Haute-Corse et adjoint à la mairie de Bastia, ou encore Jean-Félix Acquaviva, conseiller exécutif de Corse.






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