Sur la commune de Ventiseri, le cinéma en plein air le Bel Aria pourrait définitivement fermer ses portes, du moins tant qu’il se trouve à cet emplacement. L’établissement se trouve sur un terrain au cœur d’un litige.
La mairie de Travu placardée de panneaux « non à la mort du cinéma » ou bien « basta e bucie ».
Ces derniers ont été déposés par Jean-Paul Colombani, le gérant du cinéma le Bel Aria situé à Travu ce lundi 17 juillet.
Le but de ce rassemblement : demander audience à la mairie. Jean-Paul Colombani a en effet appris que son cinéma devrait fermer ses portes après déclaration du maire de Ventiseri, François Tiberi, à nos confrères de Corse Matin la semaine dernière.
L’édile, ne veut pas laisser ouvrir le cinéma cet été car il se trouve sur un terrain sous lequel se situe la réserve à munitions de la base de Ventiseri-Solenzara : « on s’en aperçoit qu’au bout de 42 ans qu’il y a la réserve à munitions, qu’est-ce que ça veut dire ? » peste le gérant du cinéma.
La réponse du maire
"En vue de d'harmoniser le développement de l'agglomération, notre principal projet était d'y faire bâtir la nouvelle mairie" explique François Tiberi dans un communiqué de presse paru ce matin sur le site de la mairie de Ventiseri.
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Problème, ce terrain est situé sur une zone de prévention des risques technologiques (PPRT), eu égard à la présence de la réserve à munitions. Le tout constitue un important imbroglio.
"Contrairement à ses dires, Monsieur Colombani connaissait le projet d’implantation de la nouvelle mairie et le refus du permis de construire s’y rapportant. Informé par mes soins, il savait depuis de nombreux mois pour quelles raisons il ne pourrait plus exercer son activité à cet endroit." poursuit le communiqué.
Depuis 42 ans, le cinéma en plein air occupe une place importante à Travu : « il y a de l’activité autour du cinéma. Il y a un hôtel, une pizzeria où les gens s’arrêtent régulièrement en sortant de la séance de cinéma. Ils nous ont pris notre terrain. Je l’occupe depuis 1982 et l’ai acheté en 1994 et ils le vendent dans mon dos » conclue Jean-Paul Colombani.
Le cinéma aurait dû ouvrir ses portes le 12 juillet. Elles devraient rester définitivement closes, en tout cas tant que la structure se trouve à cet emplacement.
