Malgré la victoire des nationalistes en décembre 2015 et l’adoption du Padduc, la spéculation immobilière continue en Corse. Les militants de Corsica Libera se rassemblaient ce samedi pour faire le point sur les moyens de lutte dont ils disposent.
C’est la troisième fois en moins d’un mois que les militants de Corsica Libera se réunissaient ce samedi. Un rassemblement à Île-Rousse pour discuter des moyens de lutte contre la spéculation immobilière, l’un des combats fondateurs du mouvement indépendantiste.
Malgré la victoire des nationalistes en décembre 2015, l’adoption du Plan d'Aménagement et de Développement Durable de la Corse (Padduc) et les avancées sur le statut de résident, la spéculation immobilière ne semble pas ralentir. Aux grands maux les grands moyens, et les militants de Corsica Libera envisagent de garder l’expropriation comme arme ultime, même si aucune loi n’est encore adoptée.
@CORSICA_LIBERA en conférence de presse ce matin à Lisula sur la dépossession foncière en Balagne pic.twitter.com/4W1tPeNohf
— France 3 Corse (@FTViaStella) 18 février 2017
Les indépendantistes ont également profité de la réunion pour dénoncer la vente aux enchères prochaine d’un domaine agricole de 21 hectares sur la commune de Santa-Reparata-di-Balagna. Ce terrain acheté par une famille belge dans les années 1980 et déjà visé par des attentats est un cas d’école pour le mouvement, qui veut lancer depuis ces terres une série d’actions publiques et d’occupations symboliques.
La première action devrait avoir lieu dimanche prochain sur la propriété en question.